Résumés(1)

Copenhague, 1919. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre. Alors qu’elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d’adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés. (Cannes Film Festival)

Critiques (3)

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POMO 

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français Un drame très sombre inspiré de faits réels, dont il vaut mieux ne rien lire à l’avance. Car même lorsque Karoline, la protagoniste, est dans la pire des situations, il se produit d’autres chocs inattendus. La production, impressionnante, respire la saleté et le désespoir de l’époque, et par endroits le film ravit par ses compositions presque expressionnistes, dont le sens est complété symboliquement par le personnage du mari de Karoline, qui a été défiguré par la guerre. De nombreux détails nous amènent à nous demander comment et dans quel inconfort les gens vivaient il n’y a pas si longtemps (il y a un siècle). Vic Carmen Sonne, dans le rôle principal, mène le film avec une interprétation brillante et sobre, que l’actrice chevronnée Trine Dyrholm assombrit ensuite (littéralement) dans un espace plus restreint, mais avec la même intensité. Les expressions du visage sont ici primordiales. Les spectatrices ressentiront les moments maternels de l’histoire avec encore plus de force ; on a pu entendre de nombreux halètements dans la salle et voir des gens se couvrir les yeux. [Festival de Cannes] ()

Goldbeater 

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français Houlà, ça décape ! Déjà à Cannes, des rumeurs circulaient sur un film assez sombre et torturant, mais je dois dire que La Jeune Femme à l'aiguille pousse le bouchon assez loin et dans des directions auxquelles je ne m'attendais pas du tout. Chapeau bas pour la performance totalement dévouée de Victoria Carmen Sonne, dont le jeu audacieux et très naturel est vraiment captivant pour le spectateur. Magnus von Horn a un sens de l'ambiance et de l'époque très crédible, au point que, par moments, je me sentais complètement immergé dans ce monde en noir et blanc. Une œuvre lourde et dépressive. Âmes sensibles, s'abstenir ! [KVIFF 2024] ()

Filmmaniak 

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anglais This story about the progressively escalating hardships of a poor, pregnant European girl shortly after the end of the First World War starts out as a working-class social drama and then gradually shifts into the darker realm of expressionistic horror, which is well suited to the beautiful black-and-white cinematography and work with lighting and contrast. Inspired by an actual event, the plot sometimes borders on exploitation with its naturalism, but the scenes with shocking points are fortunately filmed in a subtle and non-explicit way. The performance of the actress in the lead role is very evocative, the period atmosphere is appropriately bleak and the setting is grimy and fetid. Another major selling point is that it is never clear in advance where the narrative will go next, but it takes a truly remarkable turn on several occasions. ()