Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde

  • anglais Three Kilometres to the End of the World (plus)

Résumés(1)

Adi, 17 ans, passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube. Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé. Ses parents ne le regardent plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence à se fissurer. (Cannes Film Festival)

Critiques (2)

Établir des priorités :

POMO 

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français Une analyse procédurale des actions de villageois d’Europe de l’Est – la famille de la victime, la police et le père des responsables – au cours de l’enquête sur un acte criminel et du traitement ultérieur des faits mis au jour. Des actions incompréhensibles voire absurdes aux yeux de la civilisation occidentale, mais bien intentionnées au cœur du mode de pensée limité des personnages – même si elles sont entachées d’un voile de remords rongeant. Bien que le scénario ne tourne pas explicitement autour de la tragédie, la construction brillante des dialogues et l’analyse honnête des personnages retiennent l’attention du spectateur et suscitent la curiosité quant à la suite des événements. La même histoire, avec les mêmes personnages et les mêmes dialogues, pourrait fonctionner tout aussi bien dans un contexte polonais ou slovaque. [Festival de Cannes] ()

IviDvo 

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français Les films sur le « coming out » ne sont plus une nouveauté de nos jours, mais Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde jette un regard neuf sur la façon dont les personnes vivant dans des endroits isolés font face à une telle situation, où non seulement l’influence des valeurs traditionnelles sur la génération moderne, mais aussi les préjugés profondément ancrés et la peur de l’inconnu peuvent avoir des conséquences tragiques, le tout dans un environnement qui semble idyllique à première vue. Les méthodes auxquelles les parents ont recours pour résoudre la situation de leur fils, pour l’aider, nous ramènent vraiment plusieurs décennies en arrière, si ce n’est plus, et s’il n’y avait pas les smartphones, on se croirait presque au Moyen-Âge. Quoi qu’il en soit, c’est un film passionnant sur le courage d’être soi-même, même si cela signifie faire face à l’hostilité, à l’incompréhension et à la non-acceptation, même de la part de ceux qui nous sont le plus chers. [Festival de Cannes 2024] ()