Cours, Lola, cours

Manny, le petit ami de Lola, lui apprend par téléphone qu’il vient de perdre dans le métro 100 000 marks appartenant à un truand. Pour le rembourser, il s’apprête à braquer un supermarché. La jeune femme, mélange de Marlene Dietrich dans L'ange bleu et de Lara Croft, a vingt minutes pour trouver une autre solution…Bienvenue dans un jeu vidéo grandeur nature. Sous le prétexte que Lola imagine les choix qui auraient pu être les siens, les trois histoires ne constituent qu’un seul et unique voyage à la fluidité digne de la course effrénée de son héroïne. Les personnages qui balisent son trajet sont renvoyés eux aussi à des destins changeants, au sein d’un tourbillon scénaristique précis comme une horloge ! Avec maestria, Tykwer use de tout ce que le cinéma met à sa disposition. Tourné principalement en 35 mm, le film utilise la vidéo pour les personnages secondaires, le dessin animé pour introduire chaque histoire, le noir et blanc pour les flash-back, la photo pour les flash forward, sans compter les effets de ralentis et d’accélérés... (Arte)