The Batman

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Bande-annonce 12
Action / Drame / Policier / Mystère
États-Unis, 2022, 176 min (alternative 169 min)

Résumés(1)

Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance - Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon - parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s'est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu'un tueur s'en prend à l'élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d'indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre, où il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias l’Homme-Mystère. Alors que les preuves s’accumulent et que l'ampleur des plans du coupable devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un semblant de justice au milieu de l’abus de pouvoir et de corruption sévissant à Gotham City depuis longtemps. (Warner Bros. FR)

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Bande-annonce 12

Critiques (19)

POMO 

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français Une belle façon de prendre un nouveau chemin et de ne pas décevoir le public, gâté par Nolan. Matt Reeves est un combattant, qui a réussi à créer une histoire captivante en seulement trois heures, avec un scénario très simple. Chaque scène est un spectacle envoûtant. La lenteur délibérée de nombreuses scènes, avec leur mise en scène soignée, stylise les personnages et crée une atmosphère sombre d'un environnement sans issue, corrompu et sale. Giacchino est méconnaissable et dépasse particulièrement l'ombre de sa propre créativité dans les scènes de suspense. Les acteurs sont excellemment choisis et dirigés (Farrell à nouveau le plus remarquable) et la superbe entrée de la nouvelle Batmobile n'est pas en reste non plus. Le seul point faible du film est son accessibilité au jeune public - son âme si sombre, combinée au concept narratif de la recherche d'un tueur psychopathe, fortement inspiré du film Seven de Fincher, nécessitait un minimum de violence graphique. Ici, Batman frappe férocement le méchant au visage sans que celui-ci ne saigne. Et le film contient d'autres absurdités similaires, parfois même purement logiques, qui contrastent grossièrement avec des détails cinématographiques fantastiquement soignés. ()

claudel 

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français Les créateurs se sont inspirés de certains des meilleurs comics, donc le succès était garanti d'avance – du moins, pour les fans qui aiment les déclinaisons sombres et policières des aventures de Batman. Car en matière d'ambiance sombre, on peut dire que c'est réussi. Au rayon des points positifs, citons les méchants : Paul Dano est épatant et Colin Farrell est méconnaissable, avec une version du Pingouin qui diffère radicalement de celle incarnée par Danny DeVito et à laquelle certains spectateurs auront du mal à s'accommoder. Ce que j'ai moins aimé, c'est le choix de Jeffrey Wright, même s'il fait partie des grands, et surtout celui de Robert Pattinson, lequel m'agaçait en tant que vampire et continue de m'agacer en tant qu'homme chauve-souris. Mais ce n'est là qu'une opinion purement subjective, car Pattinson a indéniablement ses fans et bénéficiera toujours de Twilight. Il sera intéressant de voir où nous emmènera le nouveau Batman. La fin laisse une indication sur ses futures aventures… ()

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MrHlad 

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anglais Matt Reeves delivers a confident vision of the world of Batman, going in a completely different direction than his predecessors. As he sees it, Gotham is an ugly and dirty city, and its inhabitants are tired of corruption and crime. So it's no surprise that Reeves’s and Pattinson's Batman is no pushover. The new Batman doesn't gloss over the inspiration in crime dramas from the 1990s and thrillers from the 1970s, recalling Se7en, Serpico and Death Wish. And there's a lot more talking and investigating, as Reeves made a primarily crime thriller set in a much more realistic and believable world than his predecessors. It looks nice, it sounds great, and Robert Pattinson is very good as Batman. Unfortunately, he's not very good as Bruce Wayne, and overall the work with his “civilian hero” is a bit jarring. Mainly because despite the three-hour running time, they ultimately didn't quite manage to pull all the motives, storylines and twists to a satisfying conclusion, making some elements of The Batman feel sort of half-hearted. In short, there's an awful lot to deal with, and Reeves doesn't always manage to pull it off to a satisfying conclusion. Less is sometimes more, on the other hand it all still works enough to make a good film. ()

Malarkey 

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anglais A truly dark take on Batman — though let’s be honest, anything else wouldn’t feel right for the character. This version, however, has a slightly different kind of darkness compared to Christopher Nolan’s. It leans more into the comic book vibe, which actually works in its favor. The runtime feels appropriate for the story, and I appreciated that the filmmakers didn’t blatantly reveal the villain from the start, which made the surprise much more effective for me. Even Robert Pattinson impressed me; though he played the role with his usual restraint in terms of emotion, I didn’t expect him to be such a force. The action, especially the car chases, were top-notch — almost reminiscent of Mad Max, which is a big plus. I think what kept me from giving it five stars was the lack of a standout moment in the script. The story was more straightforward and simpler than I anticipated. Still, as a dark detective tale set in an alternate New York, it works really well. ()

Marigold 

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anglais This is an intimate, depressing, gothic noir emo that at times looks like a nightmare of a light-headed sociopath, on the one hand lonely, on the other thrown into a claustrophobic space where law and crime embrace each other so tightly that it is impossible to distinguish them. A cleverly adapted origin story and a tale of a man consumed by revenge are superimposed on an almost Fincher-esque thriller. It's slow, sometimes driven to maximum effect, backed by the famous Riddler... three hours doesn't seem like a problem to me, because Reeves does it with precision, heavy-handedly, and unlike Snyder, it's not a masquerade at the bottom of dead mannequins, but still a human drama - even if simplified compared to Nolan. Pattinson fits the role perfectly, but the main asset is Paul Dano as the king of the incels. Reeves has delivered his own similarly willful project like Villeneuve recently did. For me, it's a hundred times better than the comically depressing Joker charade and several levels above the DC duds of the last decade. Finally the darkness breathes, the scars don't heal and the rats gnaw at the flesh. ()

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