Week-End

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Un couple de petits bourgeois part en week-end dans sa maison de campagne. Sur la route, c'est l'enfer qui commence : embouteillages inimaginables, accidents épouvantables, sirènes d'ambulances. Bloqués au milieu de cette aventure cauchemardesque, ils y feront des rencontres déconcertantes. (Gaumont)

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Dionysos 

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français La bourgeoisie peut-elle distinguer l'effacement de la différence entre le cauchemar de ses désirs "post-industriels" et la réalité - une réalité où la différence entre la déchirure du corps humain et la mort tragique d'un sac Hermès s'efface ? Le cinéaste de gauche peut-il distinguer son film de l'imagination déviante similaire qu'il met en scène avec les personnages bourgeois qu'il crée au début ? La bourgeoisie fantasme sur un sexe dépravé avec des œufs et du lait, tandis que la guérilla anarchiste, à la fin, cuit les gens, les mélange avec des œufs ou du porc. "Week-end" n'est donc pas encore un film complètement politique de Godard - il est encore auto-ironique et parfois ambigu. C'est plutôt un rêve sale d'un gauchiste qui nourrit des personnages de grand art cinématographique qu'il a lui-même conçus pour satisfaire ses désirs. Mais comme toute fantaisie, celle-ci a aussi son origine dans la réalité à laquelle elle réagit : la dégradation totale de l'homme par la consommation et l'argent. Ce à quoi le film/le rêve gauchiste répond par un massacre total, par l'auto-destruction anarchique du monde qui se refuse et se dévore lui-même sans issue (environ un an plus tard, Godard trouve une issue : le sous-marin jaune de Mao). Sinon, il s'agit d'une brillante combinaison de motifs et de scènes absolument clairs (d'ailleurs, tout le film est porté par l'amour de Godard pour l'humour grotesque) avec l'aliénation artistique la plus abstraite de tout ce qui était alors clair. ()

kaylin 

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anglais This is a very strange film, though not too strange for Godard. What's presented here is strange, and cruel, yet at the same time, you'll have a feeling that what you see, you somehow know. For example, by experiencing something similar yourselves, only Godard amplifies all the notions in a surreal concert of terrifying humanity and inhumanity. ()

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