The Substance

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Avez-vous déjà rêvé d’une meilleure version de vous-même ? Vous devriez essayer ce nouveau produit : The Substance. Ca a changé ma vie. Avec The Substance, vous pouvez générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite… Il suffit de partager le temps. Une semaine pour l’une, une semaine pour l’autre. Un équilibre parfait de sept jours. Facile n’est-ce pas ? Si vous respectez les instructions, qu’est ce qui pourrait mal tourner ? (Cannes Film Festival)

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Critiques (5)

POMO 

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français Ne vous laissez pas décourager par le postulat de base de l’intrigue et la stylisation d’un film de série B. Reflétant les règles du showbiz télévisuel, tout cela est superficiel à dessein. Les « has been » doivent être remplacés par des jeunes aux corps parfaits. Et pour cette raison, les célébrités sont prêtes à faire n’importe quoi avec leur corps. Pendant les cent premières minutes, j’ai failli ne pas croire à la présence d’un tel navet aussi pauvrement stylisé dans la section « compétition officielle » du Festival de Cannes. Mais Coralie Fargeat a un plan plus ambitieux pour nous et nous fait prendre des virages inattendus – en termes de psychologie, avec le conflit intérieur du personnage principal, et en termes de genre, dans la lignée des premiers films gore de Peter Jackson. Le tout est poussé jusqu’au spectacle de « body horror » presque transcendantal, dans lequel elle ne craint pas d’utiliser avec humour la musique de Bernard Herrmann tirée de Sueurs froides, ou celle de Richard Strauss tirée de 2001 : L’odyssée de l’espace. La distribution est parfaite, avec Demi Moore dans le rôle d’une célébrité en fin de carrière et Margaret Qualley dans celui de la star montante d’une émission de télévision. Cette dernière, qui apparaît également dans le nouveau film de Lanthimos en compétition à Cannes cette année, connaît d’ailleurs une véritable période faste dans sa carrière. Merci à Tarantino de l’avoir découverte ! Si The Substance n’avait pas exploité des éléments de film de série B de manière aussi transparente et prévisible dans les cent premières minutes, je lui aurais donné cinq étoiles ! ___ Il me semble que les réalisatrices commencent à montrer beaucoup plus de nudité féminine dans leurs films que leurs homologues masculins. Rien qu’à Cannes cette année, on peut citer Les Femmes au balcon et The Substance, où l’on voit en gros plan les seins de Demi Moore et de Margaret Qualley. Sans parler de leurs courbes en mouvement dans leurs leggings. Miam ! [Festival de Cannes] ()

Goldbeater 

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français Le précédent film de Coralie Fargeat ne m'avait pas vraiment convaincu ; ce revenge movie tape-à-l'œil plein d'incohérences montrait bien que la réalisatrice française pouvait capter l'attention avec un style frénétique et une créativité visuelle, mais il manquait de substance. Or ici, The Substance, avec un grand S, porte très bien son nom ! Il est admirable dans son approche simple et directe et est digne d'un épisode de La Quatrième Dimension. Il s'étire sur presque deux heures et demie, mais d'une manière qui fonctionne étonnamment bien tout en maintenant un rythme effréné. Ce film est un amalgame d'inspirations diverses, que ce soit Le Portrait de Dorian Gray, des films comme La mort vous va si bienBoulevard du crépuscule et les œuvres de body horror de Frank Henenlotter (et à en juger par d'autres réactions ici, chacun peut y trouver quelque chose de différent) et tout ça ensemble ne perd pas en cohérence. Le trio principal composé de Demi Moore, Margaret Qualley et Dennis Quaid livre une performance magistrale, chacun dans un style légèrement différent. Certaines séquences sont vraiment marquantes et la dernière demi-heure est un enchaînement des scènes les plus mémorables de l'année ! [KVIFF 2024] ()

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IviDvo 

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français Demi Moore est de retour ! Et dans quel film ! Quand une amie m’a demandé de quoi il s’agissait, j’ai répondu : quelque chose comme La mort vous va si bien, mais en plus moderne, plus dévoilant, plus honnête, plus audacieux, plus cru, plus psychologique, et surtout... plus sanglant ! J’ai passé un moment incroyable, mais en même temps, le film m’a fait réfléchir... Je n’ai pas à me préoccuper du vieillissement pour le moment, mais il arrive, et je suis entourée de femmes qui sont à un stade de la vie similaire à celui du personnage principal (mais qui ne sont pas célèbres), et je peux voir que c’est un lourd fardeau... Le corps n’est plus aussi frais et ferme qu’avant, les hommes ne vous tournent plus autour, et cela peut jouer terriblement avec le psychisme et avec l’estime de soi... Tout cela est parfaitement dépeint, à mon avis. Que dire, le monde a de tout temps mis un accent énorme sur l’apparence, il le fait encore et le fera probablement toujours. Et voilà ensuite qu’un minable comme celui joué par Dennis Quaid décide de vous, de votre valeur et de votre vie : un contraste parfait. Pour moi, c’est l’expérience cinématographique de l’année, que je reverrai volontiers, malgré la surenchère et l’absurdité de la fin. [Festival de Cannes 2024] ()

Filmmaniak 

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anglais An artsy trash flick that combines elegant and spectacular modern filmmaking with intense B-movie body horror that forces viewers with a weak stomach to avert their gaze or even walk out of the screening room. With its music-video softcore aesthetics, it’s as if David Cronenberg had shot Re-Animator, but The Substance ultimately falls into the category of gory splatter movies like Peter Jackson’s Braindead. As a satire about the self-destructive desire for eternal youth and beauty, it is rather (probably intentionally) straightforward and superficial in terms of its concept, and when it comes to the plot, the film does not really deal with sense and does not hesitate to break its own rules. Everything is subordinated to the film’s constant pushing of the boundaries of expectations and it is boldly shocking on several occasions in the extremes to which it is willing to go. However, it is filmed with extraordinary pulsating energy and, thanks to its brisk pace, throbbing music, polished shot composition and both of the actresses in the lead roles (and the wonderfully creepy Dennis Quaid in a supporting role), it is pure over-the-top entertainment for the thick-skinned that is an absolute joy to watch. It should ideally be experienced together with a large group of other viewers. ()

J*A*S*M 

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anglais A cautionary tale about the fact that rules are meant to be followed; especially when it comes to a miracle drug that you are about to inject into your body. At first, I was a bit miffed that I didn't detect an effort on the director's part to build atmosphere and try to scare the viewer, instead, she unleashes "just" an entertaining straightforward satire. But once the inner psychological struggle between the heroine's lust and rational will starts to manifest itself physically (I vividly remembered my attempts to quit smoking), The Substance takes on a crazy edge. There are several times when you think that this film will probably end soon, because it has already reached a point where other horror films only get to the final scene... but then Coralie Fargeat always injects another shot of body horror gunk into the film's veins and takes the ride up another level. This woman's got balls. I'm a little surprised it got the screenplay award at Cannes, because it kind of does what it wants in the finale, the rules of the fictional world are only loosely outlined; I would have expected more success with midnight screenings than with critics, but obviously miracles do happen sometimes. The Substance probably won't be my favourite horror film of the season at the end of the year, I always give preference to serious horror and dread in that regard, but at the same time it has to be said that few films have INSTANT CLASSIC written all over them in such big letters. ()

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