Rumours

Le premier quart d’heure présente les personnages de manière sympathique et réjouit par la présence d’acteurs appréciés. Mais une fois la situation dramatisée, c’est une production télévisuelle infantile qui prend le relais, avec un humour auquel je ne suis pas sensible et des allusions politiques que je n’ai pas trouvées suffisamment intelligentes pour l’ensemble des acteurs, pas même sur le plan allégorique. D’un autre côté, si de tels noms ont signé pour un tel scénario, peut-être que c’est de moi que vient le problème et que vous les comprendrez. Rumours semble avoir été inspiré par la « bizarrerie forestière » d’Albert Serra, Liberté, qui a reçu le prix du jury à Cannes il y a quelques années. [Festival de Cannes] (21/05/2024)

Une comédie politique absurde qui semble presque tirée d'une pièce de théâtre, bien qu'elle ne le soit pas. Malgré son côté presque scolaire et niais, limite simple d'esprit, j'ai ri plusieurs fois, mais à mi-chemin, la durée un peu excessive commence à peser et le film perd un peu de son rythme – du moins pendant un moment. Je dois quand même reconnaître que comparé à la précédente réalisation de ce trio créatif, The Green Fog, de 2017 (également vu à Karlovy Vary), celle-ci était une projection plutôt agréable qui ne m'a pas donné envie de quitter la salle. [KVIFF 2024] (28/06/2024)

Rumours appears from the beginning to be a sequence of political anecdotes of a very fluctuating level with an overarching satirical and somewhat surrealistic depiction of the meeting of representatives of global powers during a G7 crisis summit. Over time, however, it increasingly deteriorates into incoherent, absurd and blathering nonsense to which it’s impossible to properly assign any metaphors that would bring any sense to it, at least at the level of interpretation. And like that satire, it is merely stupidly dull. The stellar cast is the only reason that I don’t actually regret seeing it. (29/06/2024)